Archives de catégorie : NOS RENCONTRES

Sortie découverte 2024 dans la région d’Autun

Après l’accueil des participants aux menhirs d’Epoigny, la sortie du 8 septembre s’est déroulée par une très belle journée qui nous a permis d’admirer de beaux paysages sous le soleil; Gérard Ferrière nous a montré et commenté des sites archéologiques et historiques fort intéressants :

direction Saint-Emiland pour voir sa source et la pierre Guénachère …

Un peu de brume le matin, propice aux vues sur la ville d’Autun et sa cathédrale, sous un superbe éclairage …

admirées depuis le site de la pierre de Couhard …

Après un agréable pique-nique dans le jardin de l’école de Curgy, où nous avons bénéficié d’un point d’eau, ainsi que de l’excellent accueil de l’association du Patrimoine Curgéen qui nous a fait visiter son église Saint Férréol, récemment restaurée …

Claude de Chatellus nous a ensuite accueilli au Château de Monthelon (ayant appartenu à sainte Jeanne de Chantal …

et la journée s’est terminée au Château d’Epiry, lieu de naissance de Bussy-Rabutin, présenté par son propriétaire Monsieur Gonzague de Villèle …

Une bien belle journée, appréciée par l’ensemble des participants.

Bilan : 30 inscrits+ E.Gilbert (Fondation du Patrimoine) le matin , issus de 7 associations dont plusieurs participants inscrits pour la SEHN et le Renouveau de St Hippolyte, 8 désistements. Nous étions donc 23 , nombre confortable pour les visites.

 

           

Sortie découverte du patrimoine industriel à Epinac en 2023

La tour Malakoff

Après un départ en covoiturage au départ de St-Gengoux-le-National, un premier rendez-vous était donné au cœur de l’ancien site industriel devant le puits Hottinguer à l’architecture très particulière, et l’ancienne usine de production d’électricité jouxtant le puits.

Cette sortie a réuni 49 participants, parmi lesquels Mme Elisabeth Gilbert, de la Fondation du Patrimoine, ainsi que des membres des associations ASP Saint-Louis, les Randonneurs Clunisois, le Renouveau de Saint-Hippolyte, Sauvegarde et mise en valeur du Puley, Sauvegarde et mise en valeur de Saint-Clément-sur-Guye, Sauvegarde du patrimoine de Sigy-le-Chatel, la SEHN, …

Le puits Hottinguer était l’un des principaux charbonnages des houillères d’Épinac.
Les bâtiments, dit de type « Tour Malakoff » (inspiré  des systèmes belges ou allemands), construits entre 1872 et 1876 abritaient un mode d’extraction par un système atmosphérique révolutionnaire : un tube de 558 m de hauteur, usiné au Creusot, accompagné d’une cage de 3 étages devait à chaque fois permettre l’ascension de 4,5 tonnes de charbon en 7 minutes, tandis qu’il aérait les galeries par aspiration créé par le vide.
Mais le gisement ne correspondait pas aux attentes, puisque la houille ne fut trouvée qu’à 618 mètres de profondeur en 1871, soit 8 ans après le début de la prospection. L’extraction atmosphérique fut abandonnée vers 1884.
En 1910, une centrale électrique est adjointe au bâtiment monumental et permet d’alimenter en électricité les villages jusqu’à Autun et la Côte de Beaune. Enfin,
le puits est fermé en 1936 et après ses utilisations industrielles successives, l’imposant édifice est aujourd’hui désaffecté.

Le groupe a été accueilli par M Jean-François Nicolas, maire d’Epinac, pour une présentation de l’histoire industrielle et minière de la cité et la visite du site en présence de Frédéric Faucher, architecte en charge de la préservation de ces bâtiments qui font l’objet d’un ambitieux projet de mise en valeur.

   Visite guidée de l’intérieur des bâtiments, sous la conduite de M le maire d’Epinac

La tour Malakoff vue depuis la terrasse

Poursuite de la visite au RDC, autour des bâtiments :

Entrée de la partie de la tour où le puits a été bouché. Parmi les projets envisagés qui seront présentés au cours du déjeuner : installation de vitraux contemporains.

Les multiples ouvertures au RDC offrent des possibilités d’aménagements (boutiques, ateliers, …)

La matinée s’est poursuivie au Musée de la Mine, du chemin de fer et de la Verrerie, situé dans le sous-sol de la mairie, où un guide a accueilli le groupe.

  • La Verrerie : à Epinac, le verre est une histoire ancienne, car dans les forêts environnantes, des verreries itinérantes fabriquaient déjà des produits et des bouteilles en verre au 14ème siècle. La verrerie vit le jour en 1752 grâce à Gaspard de Clermont-Tonnerre, Comte d’Epinac. Il eut l’idée de créer la première verrerie fixe et chauffée à la houille.
    A la fin du XIXe siècle, grâce à la construction du chemin de fer, sa production atteindra jusqu’à 3 500 000 bouteilles par an. Elle fermera en 1931.

  • Le chemin de fer d’Épinac figure au nombre des toutes premières voies ferrées construites en France. Il s’agit de la dernière concession de chemin de fer accordée en 1829 sous la Restauration par Charles X, dernier roi de France et de Navarre, pour le transport de la houille, d’Epinac à Pont d’Ouche.
    En 1905, la ligne Epinac/Pont d’Ouche est prolongée jusqu’à Dijon et s’ouvre aux voyageurs. Mais bientôt la route tuera le rail : la voie ferrée deviendra en 1992 la promenade de Monestoy.

  • Le musée de la mine

    Autour d’Epinac, les mines sont exploitées dès le milieu du XVIIIe siècle sur une surface de plus de 3.000 ha. Au total, 70 puits seront creusés dans ce bassin minier, mais seulement une dizaine assurèrent l’extraction du charbon.
    Le maximum de production est atteint en 1917, puis un à un, les différents puits ferment,jusqu’à la dernière en 1966.

Le puis Hagermann

Les trieuses de charbon à la sortie du puits St-Charles

Dès 1835, les houillères construisent des logements pour leurs ouvriers, ainsi que des écoles, chapelle, coopératives , etc.

Le déjeuner : la commune avait mis à disposition du groupe la « Maison Syndicale » d’Epinac pour un repas tiré du sac, pendant lequel des conférences nous ont été données par

  • M Frédéric FAUCHER, Architecte, membre du CA de la FAPPAH, qui a expliqué le projet de reconversion des bâtiments du puits Hottinguer;
  • M. Passaqui, historien du site et aussi grand connaisseur du patrimoine minier de Saône-et-Loire;
  • Mme Véronique Richard Brunet, écrivaine, historienne, qui a présenté ses travaux sur Mélanie Moneuse/Eiffel, mère de Gustave Eiffel, qui s’était constitué une fortune dans le négoce de la houille, en particulier avec un contrat d’exclusivité avec les mines d’Epinac;
  • ainsi qu’une intervention sur le patrimoine local, par M Patrick Defontaine ( médecin retraité, ancien maire d’Epinac, historien, auteur entre autres des ouvrages « Les prieurés-châteaux de la région mâconnaise au Moyen Âge » et de « la Véritable Histoire de la Chapelle de la Garenne d’Epinac »).

L’après-midi a été consacrée à la visite du quartier de La Garenne, commentée par Madame Véronique RICHARD BRUNET et Monsieur PASSAQUI.

Au XIXe siècle, la compagnie minière d’Epinac a lancé la réalisation d’une cité ouvrière à proximité du puits de La Garenne; elle abritait au départ 92 logements en 1836, puis jusqu’à 525 logements au début du XXe siècle, avec des maisons individuelles, accompagnées d’une multitude d’édifices à caractère public, tels qu’infirmerie, cantine, boulangeries, écoles, chapelle, économats, maison syndicale, …

Panneau indiquant le circuit touristique des différents puits et indiquant la position du quartier de La Garenne

L’économat et les pavillons individuels des mineurs

Chaque mineur se voyait attribuer une maison avec une petite cour et un jardinet, qu’il habitait gratuitement avec sa famille sous condition de travailler sous terre 23 jours par mois.

La journée s’est terminée par

  • une lecture de paysage d’Epinac et des environs, axée sur l’évolution géologique, par Gérard Ferrière, ancien directeur du Muséum d’Histoire naturelle de Dijon et membre du CA de la FAPPAH.
  • puis une étape devant la porterie du château de Morlet, récemment restaurée :

Sur le chemin du retour, certains ont fait un détour par Nolay, avec une visite de la halle et de différents bâtiments commentée par M. Jean-Guy Monnot, résidant à Nolay, et membre de « l’Université pour tous » de Chalon :

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Au Gui l’An Neuf 2023 à Saint-Gengoux

  

La traditionnelle rencontre « Au Gui l’An Neuf » a eu lieu le jeudi 19 janvier à partir de 18h, au Foyer Rural de la commune de Saint-Gengoux-le-National. Elle était organisée conjointement par la FAPPAH et le Pays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus (PAH).

Elle a réuni un grand nombre de participants qui se retrouvaient dans une ambiance conviviale, après une interruption de trois ans due au confinement.

  • Accueil à 18h par Didier Bordet, maire de Saint-Gengoux-le-National;
  • Interventions de Pierre-Michel Delpeuch, Président du PAH, et Loriane Gouaille, animatrice de l’architecture et du patrimoine ;

  • Intervention de Christophe Branche, Président de la FAPPAH ;

  • Informations sur le service départemental d’aides aux associations, Asso71 ;
  • Présentation de la très dynamique association « Culles Initiatives », qui a rejoint la FAPPAH en 2022, par son président Bertrand Brocard et par son président d’honneur et fondateur Bernard Veaux ;

  

  • Tribune ouverte aux associations adhérentes.

À l’issue de la séance, le traditionnel buffet-dînatoire fut propice à nos échanges amicaux habituels et clôtura agréablement notre rencontre.

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Au Gui l’An Neuf 2020

La 8ème rencontre « Au Gui l’An Neuf » de la Fédération des Associations Partenaires du Pays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus (FAPPAH) s’est déroulée le vendredi 24 janvier 2020 à la salle des fêtes de la commune de MASSILLY. Comme en 2019, cette rencontre a été organisée conjointement avec le Pays d’Art et d’Histoire Cluny-Tournus Sud Bourgogne (PAH).

 

À l’ouverture de la séance à 18h, les participants à la rencontre Au Gui l’An Neuf 2020 sont au nombre de 94. Le PAH est représenté par son Président Pierre-Michel Delpeuch ainsi que l’animatrice territoriale Loriane Gouaille. Plusieurs élus, membres du PAH, sont également présents. Pour la FAPPAH, 24 associations adhérentes et partenaires sont représentées.

 

Christophe Branche et Pierre-Michel Delpeuch ouvrent la séance en remerciant les participants ainsi que M. Alain de Javel, maire de Massilly qui a permis la tenue de l’assemblée dans la salle communale.

Ce dernier est ensuite invité à présenter sa commune. Massilly compte 372 habitants et sa superficie est de 550 ha. Placée à équidistance de Cluny, Cormatin et Salornay-sur-Guye, Massilly est une commune rurale et industrielle. Sur la commune est implanté un bar tabac, Point Poste et Française des Jeux ainsi qu’un parking de covoiturage. La commune est attachée à la sauvegarde de son patrimoine et veille à la préservation de sa zone naturelle sensible de 5 ha. Sur la commune est implantée l’usine d’emballage métallique alimentaire et industriel qui compte plusieurs centaines de salariés et 1 600 sur les cinq continents. M. de Javel retrace la belle épopée industrielle de cette société qui trouve son origine en 1911 lorsque le fondateur, Robert Bindschedler, achète un vieux moulin qui avait appartenu à l’abbaye de Cluny, pour y développer, après la première guerre mondiale, la transformation du fer blanc pour fabriquer des articles ménagers.

Christophe Branche donne ensuite la parole à Giselle Pey-Regad, Présidente de l’Association Lournand Notre Patrimoine, et l’invite à présenter ses activités. Gisèlle Pey-Regad souligne que la commune de Lournand, toute proche de Massilly est le siège de 2 associations adhérentes à la FAPPAH, Castrum Lordo grâce à l’action de laquelle, les ruines du château des moines de Cluny ont pu être dégagées et mises en valeur,  et Lournand Notre Patrimoine. Cette dernière a été créée en 1993 et a mobilisé les habitants autour du bâti communal : 5 lavoirs, fontaines, croix, église, chapelle de Collonge, murgers. Son action a été soutenue par Michel Bouillot entre 1994 et 2000. Mme Pey-Regad présente une série de photos qui illustre ses propos. A noter une activité innovante : La Soupe des Chefs, édition 2019 qui est une action caritative en faveur du Centre Georges François Leclerc de Dijon.

Une tradition bien établie veut que les nouvelles associations adhérentes se présentent à l’occasion des assemblées de la FAPPAH. En ce 24 janvier 2020, la FAPPAH accueille le cercle Généalogique de Saône-et-Loire. (CGSL)

Cette association, dont le siège est à Macon, est présidée par M. Claude Vauthier. Le correspondant pour la FAPPAH est Roland Bourquin. Christophe Branche lui donne la parole pour présenter son association aux participants à la réunion du Gui l’An Neuf 2020, ce qu’il fait avec, à l’appui, un diaporama.

Le cercle généalogique 71 est une association départementale créée en 1977 qui a connu une croissance forte et consacre une grande part de son activité au dépouillement, réalise des fascicules d’inventaires chronologiques des actes d’état civil des communes, dont un exemplaire est remis à chacune d’elles. Les bases de données recueillies sont consultable par les adhérents sur le site de l’association. Le CGSL produit une revue trimestrielle « Nos ancêtres et nous » avec la Côte d’Or et l’Yonne.

Roland Bourquin souligne que l’étude des minutes notariales est primordiale pour l’histoire des familles et aussi du bâti, ce qui induit un lien pertinent avec les objectifs des associations de préservation du patrimoine.

Il signale également que les membres du Cercle Généalogiques peuvent intervenir sur demande auprès d’autres associations ou de bibliothèques pour des animations ou initiations à la recherche généalogique.

 

La parole est ensuite donnée à Jean Duriaud de la Société des Amis des Arts et des Sciences de Tournus (SAAST) qui, au moyen d’un diaporama évoque les nombreuses activités qui ont eu lieu à l’occasion de millénaire de la consécration de l’abbaye de Tournus, éditions, ateliers, rencontres. 2019 a été également l’année du centenaire de la mort de Jean Martin historien, archéologue et chef d’entreprise qui fut un des fondateurs de la SAAST. Jean Duriaud anime le GRAT qui est la section archéologique de la SAAST. Il en évoque les activités en 2019, telles que l’organisation d’un colloque en partenariat avec le CIER, l’animation de séquences tournées vers la sensibilité des jeunes à l’archéologie et informe de la publication de la Carte archéologique de la Gaule avec deux volumes pour la Saône-et-Loire.

Son propos souligne que le patrimoine archéologique, omniprésent, est en grand danger car méconnu et dispersé. L’archéologie préventive qui pourrait le protéger n’est pas traitée à la hauteur des enjeux. Des pratiques utilisées par des particuliers peu avertis, comme, par exemple l’utilisation de détecteurs de métaux, pour extraire les seuls objets métalliques, sont tout à fait préjudiciables à ce patrimoine souvent enfoui.

Jean Duriaud précise que la SAAST est prête à épauler les associations qui voudraient s’engager dans un recensement.

Il est pris note de cette proposition tout à fait intéressante.

 

Intervention de Jean Pirou, Président de l’Association de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Prieuré du Puley pour annoncer, au moyen d’un diaporama, les animations qui auront lieu les 15, 16 et 17 mai prochains pour marquer les 50 ans de l’Association, en collaboration avec la fédération Rempart Bourgogne-Franche-Comté. Concert de l’ensemble La Ciaccona, le vendredi 15 mai à 20H00 en l’église de Saint-Micaud dont dépend Le Puley, avec, au programme Conversation italiennes ou Les compositeurs italiens et les cours européennes. Le samedi à 14H00, ouverture d’e l’exposition Le Prieuré révélé et le dimanche diverses visites sur des sites ayant bénéficié de l’aide des bénévoles de Rempart (le château Tyard de Bissy-sur-Fley, La Chapelle-Villard, Rosey, son église, son bourg, et dans l’après-midi le doyenné de Saint-Hippolyte.

La tribune est ensuite ouverte au Président du Pays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus, Pierre-Michel Delpeuch.

Après avoir remercié les élus partenaires du PAH de leur présence à la rencontre de Massilly, Pierre-Michel Delpeuch rappelle que le dossier constitué pour le renouvellement du PAH a été validé par le ministère de la Culture pour une nouvelle période de 10 ans de 2019 à 2029.

Ce renouvellement s’accompagne d’un élargissement du périmètre avec l’adhésions des communes de Bissy-sur-Fley, Chiddes, Culles-les-Roches, Étrigny, La Guiche, Joncy, Saint-Clément-sur-Guye, Saint-Marcelin-de-Cray, Saint-Martin-de-Salencey, Saint-Martin-du-Tartre, Saint-Martin-La-Patrouille, Saint-Maurice-des-Champs, Sercy, Vaux-en-Pré. Les propos du président sont illustrés par des cartes et photos présentés sur écran.

Pierre-Michel Delpeuch se félicite de cette extension qui va fédérer des énergies nouvelles et induire des ressources supplémentaires (abondement des subventions de la DRAC et des communautés de communes). La gouvernance du PAH est un challenge qui doit prendre en compte la caractéristique d’un périmètre étendu sur plusieurs communautés de communes et de nombreuses communes. Cette configuration induit la nécessité d’un travail permanent de coordination et d’animation de l’ensemble des composantes.

Jean-Paul Guerriaud, maire d’Étrigny (481 habitants et 1822 ha.), qui a rejoint le PAH tout récemment est invité à présenter sa commune. L’élu précise que le ralliement au PAH répond à un souhait de renforcer et de soutenir les actions en faveur de la protection du patrimoine existant sur Étrigny et ses hameaux. Ce patrimoine est important ainsi qu’en témoigne le montage photographique qu’il présente : château de Balleure, Tallant, sur le hameau de Champlieu, beau lavoir et église romane, Veneuze, église et son clocher, l’école avec son lavoir et impluvium.

Pierre-Michel Delpeuch poursuit son propos avec un point sur l’avancement du tryptique des volumes intitulés « les essentiels du Pays d’Art et d’Histoire ».

Le tome I « 1-Contempler » a été largement diffusé, ce dont il y a lieu de se féliciter ;

Le tome II,  « 2- Raconter. Les essentiels du PAH » sera un livre accordéon présentant des parcours en 100 coups de cœur en recto, le verso donnant les clés pour « comprendre le patrimoine ». Pierre-Michel Delpeuch en présente la maquette à l’assemblée ; Ce tome est en cours d’achèvement.

Le tome III s’intitulera « 3-Découvrir. Parcours en 100 coups de cœur » sera un livre coup de cœur de photos légendées ;

Ces 3 tomes seront disponibles à la vente à la saison d’été.

Pierre-Michel Delpeuch évoque ensuite l’important travail réalisé conjointement par la FAPPAH et le PAH pour la préparation d’un fascicule présentant des itinéraires de promenade sur le thème des ponts.

Il rappelle que le guide de mise en valeur du petit patrimoine, support pour la réussite d’une opération de sauvegarde du petit patrimoine, est à disposition sur le site du PAH et termine son propos en invitant les participants à des échanges lors du buffet dînatoire qui suivra.

Christophe Branche reprend la parole pour féliciter le PAH et saluer le travail accompli par Pierre-Michel Delpeuch et Loriane Gouaille pour le renouvellement du label et l’extension du périmètre qui témoignent de la forte vitalité de la structure. La FAPPAH est bien sûr accompagnante de cette étape.

Il invite les associations adhérentes à consulter sans retenue le site de la FAPPAH (fappah.fr) et rappelle l’organisation pratique retenue par la FAPPAH pour les liens avec les associations adhérentes. Chacune d’entre elle peut s’adresser à son éditeur pour les demandes liées à l’utilisation du site et à son correspondant pour toutes les questions et informations relatives à la vie de l’association. Le correspondant a pour mission de participer aux assemblées générales des associations dont le suivi relève de lui.

La brochure sur les ponts issue du partenariat FAPPAH/PAH fera l’objet d’une présentation dans l’année et pour finir, le Président précise la date fixée pour l’Assemblée Générale de la FAPPAH, le vendredi 12 juin 2020, en invitant tous les participants à y venir nombreux.

Comme le veut la tradition des ces rencontres hivernales, la soirée se poursuit autour d’un buffet dînatoire commandé chez un traiteur local, dans un climat de convivialité et d’échanges unanimement apprécié par les nombreux participants.

             

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sur les pas de Michel Bouillot : on ne voit bien qu’à pied

L’association les « Amis de Michel Bouillot » de Mazille a proposé une balade pédestre « Sur les pas de Michel Bouillot en Clunisois »  le dimanche 28 avril 2019.

Au départ du parking de l’église St Blaise de Mazille, à 9h30, 25 personnes sont parties, très motivées, malgré la pluie qui arrivait, pour un parcours de 8 kms.

Le doyenné clunisien de Mazille surplombant le Bourg

Passage dans les rues du vieux Mazille et devant la stèle de Michel Bouillot, érigée en 2018

Un rappel de l’émission diffusée le 16 mars sur France 3 : « Michel Bouillot, la mémoire des maisons paysannes bourguignonnes » .
Cliquer pour revoir l’émission : sur francetvinfo.fr

Un bassin circulaire

Le groupe, sous la pluie, a rejoint Marie-Aude Poisson, qui a présenté les peintures de Michel Bouillot dans l’église de Sainte Cécile.

Là, la pluie redoublant, 6 personnes n’ont pas continué. A Vaux, joli hameau de Jalogny, les participants ont pu se réchauffer et manger à l’abri chez Simone et Pierre. Cela a permis au groupe de reprendre des forces.
Toujours à Vaux, arrêt devant l’ancien marécage restauré en  mare écologique.  Pierre Danière a expliqué le suivi de cet endroit très bucolique qui était prévu initialement pour le pique-nique.

Dans la chapelle de Vaux se trouve un vitrail dessiné par Michel Bouillot.

Au hameau des Varennes, passage devant la maison où Michel Bouillot a vécu ; la rue traversant le hameau porte désormais son nom.

Puis une halte au grand domaine de Charly,  afin d’admirer des beaux exemples de patrimoine bâti, et de connaître les anciennes coutumes venues du nord de l’Europe du tilleul à danser, planté dans le parc il y a 10 ans.

La balade s’est terminée par la visite de l’église saint Blaise de Mazille, ainsi que le cimetière où repose Michel Bouillot, et Jacques Bourgeois a fait le commentaire sur l’église romane et ses derniers travaux.

La Clôture de cette journée vers 17h par le verre de l’amitié offert par les « Amis de Michel Bouillot » a permis de se rassembler sous un soleil timide .

Tout le monde a été ravi de cette balade où l’on a pu voir du beau patrimoine bâti et de beaux paysages chers à Michel Bouillot, malgré le temps peu clément.

Sur les pas de Michel Bouillot : au sud de la Côte chalonnaise

Sous l’égide de la FAPPAH, samedi 4 mai 2019, les trois associations « Sauvegarde et mise en valeur de Saint-Clément-sur-Guye » , « Sauvegarde du patrimoine de Sigy-le-Châtel » et « Le Renouveau de Saint-Hippolyte » ont organisé un circuit de 30 km en covoiturage « Sur les pas de Michel Bouillot », inspiré du livret édité par la FAPPAH, avec visite à pied de différents sites, commentaires patrimoniaux sur le parcours.

Malgré des prévisions météo pessimistes, près d’une centaine de participants prennent le départ à 9h, depuis la mairie de Saint-Clément-sur-Guye.

Michel Bouillot fut membre d’honneur de l’association de Saint-Clément-sur-Guye, pour laquelle il a réalisé de nombreux dessins.

 

Les participants se dirigent tout d’abord vers l’église romane des Xème et XIIème siècles. Ils admirent les murs en opus spicatum, les modillons, le clocher fortifié, puis pénètrent dans l’église où madame Laurence BLONDAUX, conservatrice-restauratrice, commente la restauration des peintures murales.
Départ pour la suite de la visite, avec les commentaires de monsieur Georges FOUCHET, président de l’association de Saint-Clément-sur-Guye.

Sur le chemin des Moulins, arrêt devant une tour dessinée par l’artiste, puis devant la Croix Poulin.

Le groupe s’arrête devant le moulin à vent Billebaud, propriété de l’association, où monsieur Etienne RICHARD expose le projet de transformation du moulin en observatoire astronomique. Par contre, le temps manque pour prolonger l’itinéraire jusqu’à la cadole restaurée par l’association.


Retour vers le Bourg et visite de la petite maison de l’association.

La promenade se poursuit dans le village, avec des arrêts devant plusieurs maisons dessinées par Michel Bouillot, visite d’une grange-étable d’une maison restaurée, puis descente vers la table d’orientation et enfin vers la fontaine et le lavoir avec les bandes témoins de joints et d’enduits à la chaux.

 


Retour au parking à l’entrée du village, répartition dans les voitures pour un covoiturage et départ vers l’Effondrée.

L’EFFONDRÉE (commune de Saint-Clément-sur-Guye)

Le nom « l’Effondrée »  proviendrait du latin fundus : fond de vallée marécageux, fondrières.
Le groupe est reçu par la propriétaire.

 

L’ancienne ferme-château de l’Effondrée ouvre exceptionnellement ses portes pour une visite guidée.


Le château est la propriété de particuliers qui le réhabilitent petit à petit.


De gros travaux ont déjà été entrepris, notamment la restauration de la chapelle et du corps de logis.


La cour intérieure et les dépendances ont été réaménagées.


Au premier plan, l’ancien four à pain. L’un des projets restant à accomplir est la mise en place d’un pont-levis.

BURZY

Ci-contre un dessin de Michel Bouillot de l’église et la cure de Burzy.

 

Le groupe se dirige le long de l’étang, pour un meilleur point de vue sur l’ancien presbytère, puis visite l’église Sainte Foy, construite fin XIème, début XIIème, ancien prieuré de l’abbaye de Cluny.

SAINT-HURUGE

À Saint-Huruge, le groupe est accueilli par monsieur le maire Louis TRUCHOT et par Sophie AVENAS, présidente de l‘Association de Sauvegarde de l’Église de Saint-Huruge, elle aussi membre de la FAPPAH (fappah.fr/sauvegarde-de-leglise-de-saint-huruge)

Les participants se réfugient dans l’église Saint Eusèbe pour se mettre à l’abri de la première averse de la journée. Sophie AVENAS commente les travaux de restauration effectués, les fouilles préventives qui ont permis de découvrir des sarcophages et squelettes moyenâgeux.
L’église romane s’est vu adjoindre deux chapelles de style gothique flamboyant, l’une du XVème siècle avec un retable baroque du XVIIème et l’autre du XIXème.

L’ouverture du parc du château de Saint-Huruge, initialement prévue au programme, n’étant pas possible au grand regret des participants, lecture est faite d’un résumé de la vie d’une célébrité locale : le « marquis de Saint-Huruge », « Généralissime des sans-culottes » (1738-1801), personnage rocambolesque et sanguinaire.

Pique-nique tiré du sac


Pour le pique-nique tiré du sac à Sigy-le-Châtel, la manifestation est victime de son succès : la capacité d’accueil (60 places) de la salle communale est largement dépassée; les membres de l’association de Sigy-le-Châtel, à grands renforts de tables et de bancs, aident les participants à se répartir entre la salle communale, la petite salle du conseil et les extérieurs. Le pique-nique se conclut par un café offert par l’association « Sauvegarde du patrimoine de Sigy-le-Châtel ».

SIGY-LE-CHÂTEL


La visite de Sigy-le-Châtel commence par l’église Saint-Symphorien, en haut de la butte qui fait face au château.

Ci-contre, un dessin de Michel Bouillot représentant l’église et le château, vus depuis le hameau de Hautecour.

Martine PETRINI-POLI, administrateur de la FAPPAH et responsable de la « Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs » qui recense  plus de 600 églises sur le diocèse d’Autun,  commente l’histoire et les détails architecturaux de l’église.
La nef de l’église est romane, le chœur et le clocher ont été reconstruits au XIXème siècle : de l’ancien prieuré Saint-Nicolas, dépendant de Perrecy-les-Forges, il ne reste que les nefs de la chapelle et quelques chapiteaux. L’église menaçant ruine, une restauration importante, à l’initiative de l’association, a été réalisée à partir de 1975.

La visite se poursuit sous la houlette de Jean-Claude PARIS, président de l’association « Sauvegarde du patrimoine de Sigy-le-Châtel ». Le village est classé site protégé depuis 1982 et possède beaucoup de belles maisons vigneronnes, dont certaines dessinées par Michel Bouillot, en particulier la maison Monnier, ci-contre.

Les caves de la maison Monnier sont exceptionnellement ouvertes pour découvrir l’impressionnante série de maquettes d’églises réalisées par monsieur Marcel Monnier, décédé en avril 2019.

SAINT-YTHAIRE

À Saint-Ythaire, le groupe est accueilli par madame la maire Murielle GAUDILILLERE et par Alain LECHAT, membre de l’association « PAYS » (Préservation de l’Authenticité de Saint-Ythaire ), également membre de la FAPPAH (fappah.fr/preservation-de-lauthenticite-de-saint-ythaire-pays)

L’église néogothique Saint Barthélémy a conservé un clocher roman.

La météo, plutôt clémente jusqu’alors, se dégrade, il fait froid et de grosses averses commencent à se déclencher. Malgré la pluie, guidés par Alain LECHAT, les participants reprennent leurs voitures pour découvrir les charmantes maisons du hameau de Montagny,

  dessinées par Michel Bouillot.

La visite se poursuit dans le hameau de Vaux, où les participants peuvent admirer la maison  ci-contre,  dont les propriétaires ont spécialement ouvert les grilles à la demande d’Alain, notre guide.

 

CURTIL-SOUS-BURNAND

L’église Saint-Pierre de Burnand, outre ses caractéristiques d’église romane, possède la particularité d’accueillir un autel peint par Michel Bouillot, destiné initialement à l’église de Saint-Clément-sur-Guye.

BURNAND

À Burnand, le groupe est accueilli, pour une visite de l’église Saint Nizier, par deux membres de l’Association de Défense de l’Environnement et du Patrimoine (ADEP) de Burnand : messieurs Marc LIENARD et Maurice CHAUVET,
L’église romane, datée du XIème siècle, présente deux couches de peintures superposées, du XIIème et du XVème siècles, découvertes lors de travaux de rénovation et restaurées lors d’un chantier Rempart.

Le mot « Burnand » serait dérivé d’un mot celtique « Burna » désignant le trou, la source. De nombreuses sources sont en effet présentes sur le territoire de la commune.
Une source captée est située en contrebas de l’église, accessible par un escalier en pierre.

 

Retour à Saint-Clément-sur-Guye

De retour à Saint-Clément pour le verre de l’amitié, le groupe s’est réduit à une quarantaine de personnes, bon nombre ayant été dissuadées par le froid et la pluie.
(Quelques rares flocons de neige ont même été aperçus au moment de rejoindre la salle communale…)

 

Un grand merci à tous les participants et à tous les bénévoles qui ont contribué à la réussite de cette journée !

Pour plus d’information sur les trois associations organisatrices, consulter :

fappah.fr/saint-clement-sur-guye
fappah.fr/association-de-sauvegarde-de-sigy-le-chatel
fappah.fr/le-renouveau-de-saint-hippolyte

7ème rencontre « Au Gui l’An Neuf » à Cortambert

La 7ème rencontre « Au Gui l’An Neuf » de la Fédération des Associations Partenaires du Pays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus (FAPPAH) s’est déroulée le 25 janvier 2019. Elle était organisée conjointement avec le Pays d’Art et d’Histoire Cluny-Tournus Sud Bourgogne (PAH), affichant ainsi une volonté de renforcer les liens au seuil d’une année importante au cours de laquelle sera constitué le dossier soumis au ministère de la Culture pour le renouvellement du label Pays d’Art et d’Histoire pour la période 2020 -2030. Continuer la lecture

La 7ème rencontre « Au Gui l’An Neuf » de la Fédération des Associations Partenaires du Pays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus (FAPPAH) s’est déroulée le 25 janvier 2019. Elle était organisée conjointement avec le Pays d’Art et d’Histoire Cluny-Tournus Sud Bourgogne (PAH), affichant ainsi une volonté de renforcer les liens au seuil d’une année importante au cours de laquelle sera constitué le dossier soumis au ministère de la Culture pour le renouvellement du label Pays d’Art et d’Histoire pour la période 2020 -2030. Continuer la lecture

La 7ème rencontre « Au Gui l’An Neuf » de la Fédération des Associations Partenaires du Pays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus (FAPPAH) s’est déroulée le 25 janvier 2019. Elle était organisée conjointement avec le Pays d’Art et d’Histoire Cluny-Tournus Sud Bourgogne (PAH), affichant ainsi une volonté de renforcer les liens au seuil d’une année importante au cours de laquelle sera constitué le dossier soumis au ministère de la Culture pour le renouvellement du label Pays d’Art et d’Histoire pour la période 2020 -2030. Continuer la lecture