Archives de catégorie : CONFERENCES

Saules-Culles, deux villages dans la tourmente (1789-1905) par Edmond Valette

La conférence : L’histoire que nous allons suivre commence à la Révolution, elle va relater la discorde qui devait entacher les relations entre les villages de Saules et de Culles et qui pris jour en cet instant fragile et déterminant de notre société. Pour mieux sentir leurs passions, je m’effacerai devant leurs paroles et écrits, je laisserai vivre leurs multiples contradictions, mais encore leur constance, je me ferai passeur, au-delà des siècles, de leur réalité si mouvante, si émouvante.
Le conférencier : Je ne suis pas Bourguignon de naissance, mais d’adoption depuis 1994. Je suis un ancien éducateur à la retraite et j’habite de village de Saules. Je suis maire de cette commune depuis 2001, c’est-à-dire depuis quatre mandats. Je me suis intéressé à l’histoire de mon village pour que les traces ne s’effacent pas, pour qu’elles soient des racines pour ceux qui viendront vivre dans ce magnifique endroit de la Côte Chalonnaise. J’ai trois enfants et quatre grands petits enfants.

Bray, Lys, Santilly, Curtil-sous-Burnand, quatre églises romanes par Alain Guerreau, historien médiéviste

Les églises « romanes » de village constituent une part essentielle de l’héritage culturel du Mâconnais. Les rares études qui leur ont été consacrées sont anciennes et superficielles. À partir de quatre exemples, on tentera de montrer les difficultés d’une histoire quelque peu rigoureuse.

La restitution des biens spoliés pendant la Seconde Guerre mondiale : évidences et réalités juridiques par Caroline Gaffodio

La conférence :
L’entreprise d’extermination des juifs par Hitler n’a plus de secret aujourd’hui : on en connaît les origines, la méthode, les moyens, les lieux, les chiffres effarants, les conséquences. Est presque tout aussi connue la volonté d’Hitler de créer un musée idéal à Linz. L’extermination d’un peuple s’est ainsi accompagnée de la spoliation méthodique de ses biens, y compris et surtout des œuvres d’art.
L’équité et la justice commandent que les biens spoliés aux familles juives soient restitués aux héritiers. Pourtant, si le principe même de restitution semble évident, il se heurte aux réalités juridiques qui s’accentuent avec les décennies.
Être saisie d’un dossier de restitution et l’accepter, c’est porter l’histoire devant les tribunaux, l’Histoire avec un grand H et l’histoire de familles martyres ; c’est plaider pour la mémoire.

La conférencière :
Fille de la Bourgogne par ses parents, Caroline Gaffodio est inscrite au Barreau de Paris depuis 2004. Elle est spécialisée en droit public général, en fonction publique et en droit de l’urbanisme. À la faveur de rencontres professionnelles riches et variées, elle a, tout en conservant son cœur de métier de publiciste, peu à peu intégré le secteur du droit de l’art et de la restitution des œuvres spoliées.

Conférence à Tournus : Le panoptique d’Autun

Le musée Rolin, considéré comme l’un des plus riches de Bourgogne par l’ampleur et la qualité de ses collections, est à l’étroit dans les murs historiques de l’hôtel Rolin. Il est temps pour lui de développer ses espaces et de se mettre en situation de mieux répondre aux attentes des visiteurs du XXIe siècle. Le projet prévoit d’étendre le musée actuel à deux bâtiments voisins qui bordent la place Saint-Louis : une prison circulaire du XIXe siècle (classée Monument historique) et l’ancien Palais de Justice.

La conception circulaire de la prison, très innovante à l’époque de la construction, permettait au personnel pénitentiaire de surveiller d’un coup d’oeil l’ensemble des cellules !

Le futur musée fera la part belle à la riche histoire d’Autun, déployant ses collections de l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle et mettant en avant les périodes clés de cette ville de 2 000 ans. Il s’enrichira aussi de nombreux dispositifs d’interprétation, d’espaces documentaires, d’ateliers ludiques. Un étage panoramique, situé au sommet de la prison, permettra d’en découvrir le paysage et de mieux le comprendre. La prison elle-même, unique exemple de prison de plan circulaire en France, sera elle aussi mise en valeur et expliquée aux visiteurs. Enfin, ce futur musée sera aussi l’occasion de redécouvrir les collections de peinture des XIXe et XXe siècles, que ce soient les grandes peintures romantiques et historiques, la collection nabis centrée autour des œuvres de Maurice Denis, les grands artistes de la donation Frénaud comme Dubuffet, Estève, Miró ou Raoul Ubac.

Le vivant, qui est-il ? Y a-t-il de l’ordre ou du désordre dans le vivant ? par Gérard Ferrière

Depuis des millénaires l’homme a constaté que l’univers est organisé : alternance du jour et de la nuit, rythme des saisons …
Mais le vivant répond-il également à des règles précises ?
Les plantes, les animaux, dangereux mais souvent utiles, nos ancêtres ont appris à les reconnaître et ont donné un nom à chacun.
Dans l’antiquité Aristote décrivait déjà plus de 400 espèces et proposait une organisation de la nature.
La conférence de Gérard Ferrière va présenter l’historique de cette science qui permet de décrire la diversité du vivant et ses rapports avec l’homme. Elle va montrer les acquis, les difficultés et rappeler qu’elle s’applique à tous les objets d’études concrets : elle va de la botanique à la zoologie, des maladies aux animaux de compagnie, des fossiles à la vigne …
La systématique est sans doute l’un des domaines scientifiques qui a connu, ces dernières années, des bouleversements radicaux et la notion d’espèce est, elle-même, bousculée.

Objectif UNESCO – Saint-Hippolyte, la puissance des moines dans le nord du Clunisois

Les sites clunisiens autour de Cluny proposent un cycle de conférences « Cluny et les sites clunisiens en route vers l’Unesco » en 2023-2024.
La commune de Bonnay-Saint-Ythaire et l’association Le Renouveau de Saint-Hippolyte lancent le cycle en proposant une présentation de la démarche UNESCO, la présentation des sites membres du « comité territorial n°1 », puis développeront la candidature du site clunisien de Saint-Hippolyte.
La soirée se prolongera par une discussion autour d’un verre.
Entrée libre – Durée : 1h30

Conférence à Tournus

Lundi 11 septembre à 18h30 : Maîtrise de l’eau et thermalisme chez les Romains

Par Jean Duriaud, responsable du GRAT et Jacques Mattéo, membre de la SAAST

Rome devenue une cité importante devait absolument avoir un réseau d’adduction d’eau adapté à ses besoins, ce qui supposait entre autres de construire de nombreux ponts, des viaducs, des réservoirs, des fontaines mais aussi de développer sa flotte et de tirer parti de la force hydraulique.

Cette maitrise de l’eau permit enfin aux Romains de développer assez tôt le thermalisme grâce à la construction de thermes sur l’ensemble de l’Italie et au-delà.

Tels seront les sujets abordés dans cette conférence « en duo », qui sera illustrée de nombreuses photos.

Religion et Histoire à Jérusalem : entre tensions, passions et réalité historique par Laurent Proïa

La conférence : Jérusalem présente le paradoxe d’être une ville dénuée d’intérêt stratégique : ni cité portuaire, ni passage géographique obligé, dans des montagnes semi-arides. Seule l’histoire permet de comprendre son importance. La lecture historique du patrimoine de Jérusalem débouche nécessairement sur une analyse géopolitique de la situation du Proche Orient, d’autant plus que son patrimoine actuel est constitué de « miettes » de son histoire particulièrement chaotique, ponctuée de destructions souvent radicales. Cette ville a connu une sacralisation qui correspond dans tous les cas à une construction géopolitique. Toute atteinte même minime à ce patrimoine ou à sa symbolique peut générer une émotion internationale voire un conflit Le conférencier : Après des études d’histoire à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, Laurent Proïa enseigne actuellement au lycée Niepce de Chalon sur Saône. En parallèle, il fait partie d’un groupe d’études sur le Proche et le Moyen Orient, et est membre du jury du concours National de la Résistance et de la Déportation.

Conférence des Vendredis de Saint-Clément : « La truffe de Bourgogne »

Conférence avec Olivier Daillant, trufficulteur.

Souvent, lorsqu’on étudie des organismes ou des phénomènes, on les observe isolément. Il est par contre beaucoup plus judicieux de les voir dans l’interaction avec ce qui les entoure.

La truffe, ou plus exactement les truffes (et les champignons souterrains, dits hypogés, dans leur ensemble) sont un exemple emblématique. Avant qu’elles ne finissent dans notre omelette, beaucoup de questions méritent d’être évoquées : Quand et pourquoi des champignons se sont-ils réfugiés sous terre ? Pourquoi dégagent-elles un parfum aussi fort ? Quelle est la nature de leur relation avec l’arbre hôte ? Avec la faune environnante ?

Ces questions et quelques autres seront traitées lors de la conférence organisée dans le cadre des Vendredis de Saint-Clément.

Entrée : 5 €, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

https://www.stclement-patrimoine.org

Conférence des Vendredis de Saint-Clément : « De l’ordre ou du désordre dans la nature ? »

Conférence avec Gérard Ferrière, conservateur honoraire du Muséum d’Histoire naturelle de Dijon.

Depuis des millénaires l’homme a constaté que l’univers est organisé : alternance du jour et de la nuit, rythme des saisons …
Mais le vivant répond-il également à des règles précises ?
Les plantes, les animaux, dangereux mais souvent utiles, nos ancêtres ont appris à les reconnaître et leur ont donné un nom à chacun.
Dans l’antiquité Aristote décrivait déjà plus de 400 espèces et proposait une organisation de la nature.
La conférence de Gérard Ferrière va présenter l’historique de cette science qui permet de décrire la diversité du vivant et ses rapports avec l’homme. Elle va montrer les acquis, les difficultés et rappeler qu’elle s’applique à tous les objets d’études concrets : elle va de la botanique à la zoologie, des maladies aux animaux de compagnie, des fossiles à la vigne …
La systématique est sans doute l’un des domaines scientifiques qui a connu, ces dernières années, des bouleversements radicaux et la notion d’espèce est elle même bousculée.

Entrée : 5 €, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

https://www.stclement-patrimoine.org

Conférence des Vendredis de Saint-Clément : « Saint-Clément dans la seigneurie de Joncy au Moyen Âge »

Conférence avec Isabelle Daillant, ethnologue, CNRS.

Étudier l’histoire de Saint-Clément-sur-Guye conduit nécessairement à s’intéresser à la seigneurie de Joncy, dont le village relevait, et qui s’étendait aussi en partie sur Mary, Collonge-en-Charollais, Saint-Martin-la-Patrouille et Burzy.
Aussi loin que l’on puisse remonter – au Xe siècle – il y avait là déjà un ensemble, centré sur Joncy, qui s’est perpétué jusqu’à la Révolution tout en étant partagé pendant des siècles entre deux juridictions supérieures. Au moins depuis le XIVe siècle, Saint-Clément était en Mâconnais (au roi), tandis que Joncy était en Charolais (au comte de Charolais puis au duc de Bourgogne), la limite entre les deux étant tracée par la Guye. Pour le Moyen Âge, ce sont les derniers siècles (XIVe et XVe) qui ont laissé le plus de documentation et où, à côté des seigneurs, on commence à voir apparaître les habitants. On en donnera un aperçu en quelques tableaux.

Entrée : 5 €, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

https://www.stclement-patrimoine.org

Lumière du vitrail en Saône et Loire, un patrimoine à découvrir

La conférencière, Martine Petrini-Poli, assistée de Claire Dumoulin, peintre verrier, nous fera découvrir l’art du vitrail et la richesse de ce patrimoine méconnu en Saône et Loire.

Entrée : 5 € adhérents de LNP, 7 € pour les non-adhérents.
Au profit de la restauration du toit de la chapelle de Collonges, commune de Lournand.
Contact, renseignements : 06 20 06 17 37

F’estival en Côte chalonnaise

Rendez-vous à Culles-les-Roches pour la 7ème édition du F’estival en Côte chalonnaise. Nous vous proposons de partager ensemble nos souvenirs avec un thème original « Un village au XXème siècle » décliné autour des correspondances et des cartes postales.
De nombreuses animations sont proposées : spectacles – balade théâtralisée – animations enfants – promenades thématiques commentées – expositions – jeux en bois, anciens et modernes, pour petits et grands – projections en plein air – balades en calèche – studio photo « 1900 » – Atelier écriture – Buvette – Aire pique-nique – pizza-party.

Plusieurs temps fort : le spectacle « Chère Marguerite…» joué le vendredi 28 et le samedi 29 (voir fiche spéciale), la balade contée du dimanche, la promenade commentée sur l’évolution du bâti en 100 ans.

Réservez vite pour les spectacles ! www.culles-les-roches.com

Découverte et étymologie des éléments de la classification périodique par Jacques Gaffodio

La conférence
Notre planète est constituée de matières qui résultent de la combinaison de 92 éléments naturels. Certains sont connus depuis l’antiquité ; les progrès de la science depuis les deux derniers siècles ont permis l’identification de tous ces éléments. Le chimiste russe Mendeleev avait eu la géniale intuition de regrouper dans un tableau, les éléments connus à son époque selon leurs caractéristiques. Ce tableau est connu sous le nom de classification périodique des éléments. Si certains de ces éléments naturels nous sont familiers par leur nom et leur utilisation scientifique ou industrielle, un grand nombre reste inconnu du grand public. À chaque élément a été attribué un nom. L’objet de notre propos est de s’intéresser à leur étymologie : qui sont les découvreurs et d’où vient leur nom. Nous verrons que certains ont été attribués pour une caractéristique naturelle, d’autres font référence à un personnage célèbre ou sont liés à la géographie. Enfin pour certains l’origine est curieuse parfois surprenante…

Le conférencier
Jacques Gaffodio est originaire de Montceau les Mines. Après des études secondaires au lycée, devenu Lycée Henri Parriat, il poursuit des études de chimie à l’université de Dijon et obtient un doctorat de chimie physique. C’est dans l’industrie qu’il mènera sa carrière; d’abord comme ingénieur de recherche pour une socièté américaine dans le domaine de la fibre de verre, puis dans le papier et l’impression. pendant près de 25 ans il dirigera une société métallurgique spécialisée en découpage et emboutissage des métaux.

Passionné depuis toujours par l’histoire, il a participé à plusieurs campagnes de fouilles archéologiques avec Henri Parriat. Il s’est beaucoup interessé au village de Marigny en Saône et Loire tant au point de vue gallo romain que roman. Il a contribué à plusieurs reprises à la revue de la SEHN depuis une dizaine d’années.

« L’Histoire de l’Histoire de Cluny »

Patrick Geary, professeur émérite d’histoire médiévale à l’Institute for Advanced Study, Princeton USA, de passage en France, nous fait le plaisir de s’arrêter sur le site de Saint-Hippolyte, ancien doyenné de l’abbaye de Cluny, pour animer une conférence en plein air.

Il reviendra sur la construction de l’Histoire de Cluny au cours des 75 dernières années en mettant l’accent sur trois chercheurs : Georges Duby, Giles Constable et Barbara Rosenwein.
L’étude de Georges Duby sur la société Mâconnaise aux XIe et XIIe siècle a largement utilisé les archives et cartulaires de Cluny et reste une étude pionnière de l’évolution de la société médiévale. Cependant, le monastère lui-même n’est guère présent dans son étude.
Giles Constable, prédécesseur de Patrick Geary à l’Institut d’études avancées, décédé il y a deux ans, a consacré sa vie à l’histoire de Cluny, en commençant par son édition des lettres de Pierre le Vénérable. Il a écrit avec une grande perspicacité et une profonde compréhension de la vie intérieure du monastère, son organisation, ses abbés et la spiritualité bénédictine. Cependant, la société laïque que Duby avait étudiée est largement invisible dans l’érudition de Constable.
Barbara Rosenwein, une des contemporaines de Patrick, a également beaucoup écrit sur Cluny, s’inspirant à la fois de Duby et de Constable. Dans son livre, « To be the Neighbor of St. Peter’», elle se concentre sur l’interaction entre le monastère et les laïcs, les échanges entre les mondes séculier et monastique.

A cette occasion, notre ami Jacques Lechat présentera et dédicacera le dernier tome de sa saga « Le Gué d’Aynard », préfacé par Patrick.
Libre participation « au chapeau ». Buvette.

Le mode de fondation des églises médiévales

Conférence de Jean-Paul Lemonde, ingénieur civil des Mines retraité, auteur d’ouvrages sur les églises médiévales
Si nous pouvons voir, apprécier et même admirer les églises de la période médiévale, nous le devons à la prise de conscience, au milieu du XIXe siècle, de l’intérêt que présentaient ces édifices tant au plan historique, qu’architectural et artistique.
Les modes de construction, les styles d’architecture, les sculptures, les vitraux firent et font toujours l’objet d’études permettant de mieux connaître les techniques, les matériaux et les savoir-faire de l’époque et d’établir la chronologie de leurs évolutions. Et pourtant, au XIXe siècle, tout un domaine a été omis, oublié… Oublié le fait que les églises sont avant tout des temples chrétiens et qu’au Moyen Âge leurs concepteurs se sont attachés à les concevoir de façon à ce qu’elles s’accordent avec leur vision du Monde et avec leurs croyances. Ils n’ont laissé aucun écrit sur la façon dont ils s’y sont pris mais les meilleurs « documents », les meilleurs témoins du rite fondateur primitif sont les églises elles-mêmes qui se laissent lire sans grande difficulté…
J.-P. Lemonde nous propose un voyage en des temps lointains, à la redécouverte d’une culture que nous avons oubliée.

Entrée : 5 €, gratuit pour les adhérents à jour de leur cotisation

Les Étangs des moines sur le territoire du Ban Sacré

Cette conférence évoquera les étangs que l’abbaye de Cluny a implanté, développé, entretenu aux fil des siècles, aux portes de la ville et sur le territoire de son Ban Sacré.

Le poisson est un élément important de l’alimentation dans les ordres monastiques. A l’étang vieux des débuts, le grand-étang fut ajouté au début du 14e siècle, entrainant d’importants travaux hydrauliques avec l’asservissement de la Grosne. Au nord de la ville, les moines exploitent l’étang des Lombiers, ceux de Cotte et du Vernay puis celui de Gousseau. Au 18e siècle, le développement de Cluny ayant entrainé la disparition des étangs proches de la cité, d’importants investissements ont été engagés par l’Abbaye pour moderniser les étangs au nord du Ban Sacré.
La révolution passée et l’abbaye démantelée, ces étangs ont rapidement été désaffectés et les pâturages ont repris leurs droits dont seules quelques traces subsistent encore aujourd’hui.

Plein tarif : 7.00 €  Tarif réduit : 4.00 €

La Chapelle Jean de Bourbon, une restauration d’exception

Premier abbé commendataire de l’abbaye de Cluny, Jean de Bourbon fait édifier cette chapelle destinée à être son lieu de sépulture. Il accorda une importance particulière à sa configuration et au programme iconographique.
Bien malmenée au fil des siècles cet édifice avait progressivement perdu sa magnificence d’origine.
Grâce à l’initiative du Centre des Monuments Nationaux et sous la direction de Frédéric Didier nous découvrons aujourd’hui cette chapelle dans sa flamboyance retrouvée, gothique évidemment, qu’une touche contemporaine réhausse.

Les recettes seront reversées par l’association Les Amis de Cluny en faveur de Ma Pierre à l’Edifice, au profit de l’abbaye de Cluny.

Les coiffes des pays de Bourgogne par Françoise Monneret

Cette conférence sur les coiffes bourguignonnes, a pour objet la découverte d’un patrimoine méconnu, issu de la coquetterie féminine. Elle aborde les différentes modes bourguignonnes, portées au cours des siècles, et permet de mieux les différencier. Chaque étape de la vie est évoquée par des coiffes différentes, où l’oisiveté côtoie les activités journalières, et où le faste s’oppose à la pauvreté. L’ensemble des Pays de Bourgogne est abordé, avec une étude particulièrement poussée pour les Pays de Grosne et de Guye.

Conférence : Pluies et labours, archéologie de sept millénaires d’érosion agricole

Pluies et labours : archéologie de sept millénaires d’érosion agricole

Par Jean-Marie Blaising, archéologue, membre de la SAAST et du GRAT

Durant les quarante dernières années, le développement de l’archéologie préventive a permis d’aborder un sujet nouveau : l’étude de l’environnement ancien.

Elle a permis de mesurer l’impact des systèmes agraires sur la longue durée, en particulier sur les sept derniers millénaires. Elle met aussi en lumière la réaction et l’adaptation des sociétés aux changements environnementaux. On emploie le sédiment comme source documentaire, il conserve les « invisibles de l’histoire » : les écofacts, vestiges produits par la nature comme les pollens ou les coquilles d’escargots. Leur étude raconte le paysage ancien.

L’eau de pluie est le véhicule privilégié des transformations du paysage par l’agriculture. Les sols mis à nu par les labours sont exposés au « Rainsplash ». Leurs sédiments sont transportés vers les vallées où ils exhaussent le niveau et modifient les cotes d’inondation. La conférence s’attachera à mettre en lumière le temps long des transformations qui nous ont fait passer d’un paysage naturel à la fin de la dernière glaciation il y a 10 000 ans aux paysages culturels actuels qui sont le résultat de l’action humaine depuis les premiers agriculteurs il y a 7 000 ans et des éléments naturels.

Entrée gratuite

Les grottes d’Azé : des ours et des hommes par Alain Argant

Le site d’Azé constitue un site quaternaire très riche alliant géologie, paléontologie, archéologie, biologie. Depuis plus de 300 000 ans toutes les époques y sont représentées. Maurice Bonnefoy, spéléologue passionné, est à l’origine de l’exploitation touristique du site et avec des moyens dérisoires a réussi à en faire un site prestigieux, à une époque où la spéléologie, alors peu répandue était bien éloignée des moyens techniques actuels. Une formidable aventure humaine a permis des travaux de désobstruction considérables et la découverte d’une grotte paléontologique et préhistorique de toute première importance(Azé 1). Cela n’a pas été sans dommages collatéraux mais plusieurs fouilles scientifiques ont pu y être menées : fouilles de la salle d’entrée (Azé 1-1) par J. Combier, d’Azé 1-2 et Azé 1-3 par A. et J. Argant, de la galerie des Aiglons par R. Villeneuve puis par L. et J. Barriquand (Azé 1-5 et 1-6). L’étude des populations d’ours, de lion des cavernes par A. Argant et de la faune complémentaire par C. Guérin constitue un ensemble paléontologique de référence internationale. De très nombreuses études successives sont venues ensuite ; chronologie (U/Th) et genèse de la cavité par Y. Quinif, tomographie électrique du karst invisible par O. Kaufman, fonctionnement actuel de la grotte (aérologie, biologie du milieu souterrain…) par L. Barriquand, poursuite de la désobstruction de la Galerie de Chaufailles par les spéléos des « Argilons », datation des différentes occupations par les hommes, faisant aujourd’hui de la grotte d’Azé une des grottes les mieux étudiées en Europe.

Le conférencier Alain ARGANT – Docteur en paléontologie des Vertébrés, spécialiste des Carnivores et plus particulièrement des ours et des félins quaternaires. « Enseignant Éducation Nationale » détaché au CNRS, chargé de Recherche au LAMPEA (Université Aix-Marseille) à Aix-en-Provence. Maintenant retraité de la Fonction Publique, mais toujours rattaché à Aix-Marseille. Thèse de Doctorat sur les « Carnivores quaternaires de Bourgogne », fouilles de la Brèche de Château, des ours et des lions d’Azé, en Bourgogne. Fondateur du Projet OURSALP, « Les ours du Jura et des Alpes ». Étude des Carnivores des grands gisements villafranchiens (environ 2 Ma) de Saint-Vallier et de Senèze ……

Regards sur une dissidence catholique : les Blancs

Conférence animée par Jean-Pierre Chantin, professeur agrégé au Lycée Lamartine, docteur en Histoire contemporaine du fait religieux.

Il s’agira de présenter ce groupe religieux présent dans le Charollais, le Brionnais et le Clunysois depuis le début du XIXème siècle. Quelles sont ses origines ? Quels sont ses croyances et ses rites ? Comment s’est-il perpétué jusqu’à aujourd’hui ?
Une approche généalogique du groupe sera faite par Roland Bourquin du CGSL.

Entrée gratuite

Les Etats-Unis et la Révolution de 1979 en Iran. Problèmes d »histoire et d’historiographie par Yann Richard

La conférence
On s’est souvent interrogé sur les raisons d’une révolution au nom de la religion à la fin du XXe siècle dans un pays prospère et profondément soumis à l’influence occidentale depuis le milieu du XIXe siècle. Moi-même, témoin direct de la révolution iranienne, j’ai commencé à parler des causes idéologiques, caractérisées notamment par l’évolution de l’islam chiite et son influence sur la jeunesse iranienne ; j’ai ensuite remonté le cours de l’histoire : la corruption et l’échec de la dynastie Qâjâr disparue en 1925, la montée des revendications démocratiques et la formation du nationalisme iranien cristallisé autour de la question du pétrole dans les années 1946-1953. Dans mon dernier livre, Le grand Satan, le shah et l’imam, j’ai mis en valeur l’emprise de l’impérialisme américain et l’effondrement de l’alliance irano-américaine à partir de 1976. La révolution est le résultat de l’échec de trois personnages, le shah, le président Carter et Mahdi Bâzargân. Personne n’a vu monter l’audience de Khomeyni pourtant présent sur la scène politique depuis 1963.

Le conférencier
Yann RICHARD, né à Joncy en 1948, a séjourné en Iran en 1970-72 et de manière continue de 1975 à 1981. Chercheur au CNRS puis professeur à la Sorbonne nouvelle (1991-2012), il a surtout publié sur l’histoire de l’Iran de 1800 à nos jours. Il est revenu aujourd’hui à l’étude de la littérature mystique persane, dix siècles de trésors poétiques et philosophiques.
– L’islam chiite, croyances et idéologies (Paris, Fayard, 1991)
– L’Iran de 1800 à nos jours (Paris, Flammarion, 4e éd. 2023)
– Le grand Satan, le shah et l’imam. Les relations Iran / États-Unis jusqu’à la révolution de 1979 (Paris, CNRS-Éditions, 2022)

Conf. : le système de l’image dans la tapisserie de Bayeux

Chef-d’œuvre unique d’art séquentiel du XIe siècle, le plus souvent appelée à tort “tapisserie”, la Broderie de Bayeux (https://fr.wikipedia.org/wiki/Tapisserie_de_Bayeux) ne cesse de susciter interrogations et controverses. L’esquisse du conférencier tente d’éclairer l’efficacité fictionnelle de ce récit en images par une analyse plastique et sémiologique de sa conception : stylisation romane, codes gestuels et procédés rhétoriques.

Conférence : les vitraux du XIXè siècle

Les vitraux du XIXè siècle des églises entre Cluny et Tournus

En 2022 un inventaire photographique des vitraux des églises situées entre Cluny et Tournus a permis de faire le point sur ce patrimoine si fragile. Malgré les destructions des guerres de Religion, puis celles de la Seconde Guerre mondiale, nos églises conservent encore de nombreux vitraux du XIXe siècle, période de renouveau technique et artistique.
Quels sont les ateliers qui intervenaient sur notre territoire ? Quelles sont les caractéristiques locales de ces vitraux ? Autant de questions qui permettront de faire découvrir un art parfois méconnu sur notre territoire …

Conférence donnée par Loriane Gouaille, animatrice de l’architecture et du patrimoine du Pays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus.

Le capitaine Bouchard, cet inconnu qui a découvert la Pierre de Rosette par Ahmed Youssef

La conférence
Champollion n’est que l’arbre qui cache la forêt plantée par Bouchard !
L’égyptologie ne serait pas née sans l’intuition divine du lieutenant Pierre-François-Xavier Bouchard, enfant d’Orgelet, dans le Jura, et polytechnicien. Pris dans les tumultueuses péripéties militaires de l’armée de Bonaparte en Egypte, il sauva la Pierre des pioches des ouvriers lors du terrassement d’un fort à Rosette. Après l’avoir fait porter chez lui, il passa la nuit à la décalquer sur la feuille même qui servira à Champollion au déchiffrement des hiéroglyphes. Car, ironie de l’histoire, Champollion n’a jamais vu la Pierre de Rosette !
Les Anglais comprirent non seulement l’importance majeure de la Pierre, mais aussi du lieutenant qui l’avait déterrée. Lors du tragique siège d’El-Arich, ils sauveront Bouchard des Ottomans, mais feront aussi main basse sur la précieuse Pierre.

Par cette première biographie du lieutenant Bouchard, Ahmed Youssef ouvre une nouvelle page dans l’histoire de l’Armée d’Orient, dans laquelle Bouchard brûle dans l’enfer de l’oubli, mais brille aussi dans le paradis de l’égyptologie.

Le conférencier
Aux confins des disciplines, les nombreux ouvrages et articles de Ahmed Youssef font autorité aussi bien dans le monde académique que journalistique en Europe et dans le monde arabe. Ce spécialiste de l’expédition de Bonaparte en Orient a également traduit vers l’arabe le Consilium Aegyptiacum de Leibniz et, surtout, la monumentale « Correspondance de Bonaparte en Egypte » pour l’Institut d’Egypte, dont il est membre du conseil d’administration. Il est chevalier des Arts et des Lettres de la République française et a reçu le prix Napoléon en février 2023.

Le jeu vidéo a une histoire par Bertrand Brocard

Le jeu vidéo, apparu en France au début des années 80, est devenu maintenant une culture populaire et une industrie qui dépasse financièrement celle du cinéma. On trouve dans ses origines des racines bourguignonnes ! En effet, plusieurs sociétés installées à Chalon-sur-Saône, Cobrasoft et Valadon, ont été pionnières dans ce domaine.
Bertrand Brocard, président du Conservatoire national du jeu vidéo, évoquera l’évolution du jeu vidéo pendant ces 40 années et la question de la préservation des archives vidéoludiques.
À 18 h, à l’issue de la conférence, à la librairie-café-jeux Le Baron perché, on pourra rencontrer Bertrand Brocard, fondateur de Cobrasoft, et Jacques Brissé, créateur du premier jeu d’arcade français qu’il présentera sur une borne fonctionnelle.

12èmes journées biodiversité et patrimoine viticole : “de l’eau dans mon vin ?”

« Depuis longtemps l’humain met du vin dans l’eau ; maintenant, on met de l’eau dans le vin »

Le thème choisi cette année est à mettre en relation avec les problématiques climatiques et environnementales actuelles et les évolutions induites dans la conduite de la vigne, la vinification et les modes de consommation. Ces dernières pourront être mises en regard des pratiques d’autres temps ou d’autres lieux et éclairées par les recherches.
Ces journées seront l’occasion  d’explorer avec une approche pluridisciplinaire différents aspects de cette problématique :

  • aspects conservatoires (des cépages, des pratiques, restauration de vignobles oubliés, …)
  • aspects culturels (historiques, ethnologiques, sensoriels, littéraires, …).
  • aspects environnementaux (paysages, sols, écosystèmes, …)
    Ainsi, nous attendons, comme les années précédentes, la présence d’une bonne quinzaine de conférenciers.

Quelques courts-métrages primés au festival Oenovidéo seront projetés en journée du jeudi et du vendredi, et un long-métrage en soirée du jeudi.
Une dégustation commentée aura lieu en fin d’après-midi du vendredi.
Le château et ses vignes seront également à découvrir durant ces journées.

Prix : 15€ la journée et 20€ les 2 jours et pour les adhérents : 10 et 20€
Repas : 22€
Inscriptions : bulletin sur notre site : pontus-de-tyard.com

Littérature et culture magique des campagnes d’autrefois

Conférence de Vincent Robert, historien (spécialiste de l’histoire politique et culturelle du dix-neuvième siècle), ancien professeur à la Université Paris I Panthéon Sorbonne

Il ne manque pas de vestiges matériels des superstitions, plus ou moins christianisées, des campagnes d’autrefois, et l’on sait que leurs habitants « croyaient » aux sorts et aux sorciers, aux fades et au loup-garou. Mais que signifient exactement ces croyances, et quelle place avaient-elles dans les sociétés anciennes, avant que l’école et la modernité ne les fassent reculer ? C’est ce que nous permettent d’entrevoir quelques romanciers du dix-neuvième siècle, Barbey d’Aurevilly et George Sand tout particulièrement.

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Littérature et culture magique des campagnes d’autrefois

Conférence de Vincent Robert, historien (spécialiste de l’histoire politique et culturelle du dix-neuvième siècle), ancien professeur à la Université Paris I Panthéon Sorbonne

Il ne manque pas de vestiges matériels des superstitions, plus ou moins christianisées, des campagnes d’autrefois, et l’on sait que leurs habitants « croyaient » aux sorts et aux sorciers, aux fades et au loup-garou. Mais que signifient exactement ces croyances, et quelle place avaient-elles dans les sociétés anciennes, avant que l’école et la modernité ne les fassent reculer ? C’est ce que nous permettent d’entrevoir quelques romanciers du dix-neuvième siècle, Barbey d’Aurevilly et George Sand tout particulièrement.

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

L’architecture carolingienne en Europe

Christian Sapin, archéologue, historien de l’art et directeur de recherche émérite au CNRS viendra nous présenter son dernier opus qui constitue une synthèse sur l’architecture carolingienne sacrée et profane.
Grâce à une étude approfondie, il couvre tous les aspects de cette période, et ce, dans un espace culturel qui forme encore aujourd’hui le cœur historique de l’Europe. Cette unité est perceptible à travers un vaste panorama de sites illustrant la richesse de l’architecture carolingienne : les lieux de pouvoir, palais et châteaux ; les abbayes et les cathédrales avec leur domaine canonial.

Tarif : 5 € – Gratuit pour les adhérents
Informations : cier.tournus@gmail.com –www.art-roman.org

Conférence : Les climats de Bourgogne

Les climats de Bourgogne
Développement géo-historique d’un modèle de viticulture singulier

Lundi 12 décembre, 18 h 30 / Salle 15 du Palais de Justice

Conférence de Guillaume Grillon, Docteur en Histoire (Université de Bourgogne – UMR 6298 ARTEHIS) et membre du Conseil scientifique des Climats de Bourgogne

Spécifique à la Bourgogne viticole et prêtant à confusion, le terme de climat apparaît au tournant des XVIe et XVIIe siècles pour désigner des parcelles de vignes délimitées, nommées, révélées par des crus induisant une relation du vin au lieu. Depuis le 4 juillet 2015, les Climats du vignoble de Bourgogne sont inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO au sein d’un territoire comprenant la Côte de Nuits, la Côte de Beaune, les Maranges ainsi que le centre historique de Dijon. Pourtant, des climats sont aujourd’hui revendiqués au-delà de ce périmètre, de l’Yonne au Beaujolais.

Tout en restituant la chronologie de la constitution de ce modèle de viticulture singulier, des premiers siècles du Moyen Âge au jour de l’inscription au Patrimoine mondial, cette communication entend expliquer pourquoi la notion de climat ne se limite pas au seul périmètre de l’inscription.

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Conférence : Lire l’image au Moyen Âge, la gestuelle

Si on considère une image médiévale, on peut être tenté de la considérer comme maladroite, invraisemblable voire infantile… Observez ces personnages inégaux en taille, aux membres disproportionnés, capables de soutenir d’une main une église. Donc, au Moyen Âge, on ne proposerait que des représentations incohérentes ??? En fait, l’image médiévale répond à des signes conventionnels et compréhensibles par tous, donc codifiés. Cette conférence nous conduira à la recherche du code perdu.

Histoire des religions, histoire d’une discipline par Patrick Rougelet

Cette discipline ressort des sciences humaines et sociales et fait son apparition académique et universitaire au milieu du XIXe siècle.
En dehors de toute théologie, confessionalisme ou fondamentalisme, son objet est l’étude des religions selon une méthodologie historique et scientifique, contribuant ainsi à une compréhension plus complète des cultures et des civilisations dont elles sont, souvent, à l’origine.

Les églises romanes de Dombes, Bresse, Val de Saône et plaine de l’Ain

J-F Reynaud, professeur émérite d’histoire de l’art et d’archéologie médiévales, viendra nous entretenir des églises romanes de Dombes mais aussi de Bresse, de la plaine de l’Ain et du Val de Saône… De quoi revisiter quelques petits bijoux d’architecture pas tant éloignés de Tournus que cela.

Plein tarif : 5.00 €. Adhérents : gratuit

La mort comme « révélateur idéologique » pendant l’abbatiat d’Odilon par Daniel Duplessis

Que connaît-on véritablement de la personnalité d’Odilon ? Le rôle décisif de cette figure éminente de la première moitié du XIe siècle intéresse et interroge. Son arrivée à l’abbaye de Cluny, peu avant l’an mil, se fait en toute discrétion. Successeur de Mayeul, il va consacrer son énergie durant son long abbatiat au développement de l’Église Clunisienne.

C’est un abbé audacieux et réfléchi, patient et obstiné, à l’intelligence très vive. Son entregent auprès des plus hauts dignitaires lui permet d’implanter et de développer ses dépendances.

En hiérarchisant les moines au plus près des sphères célestes, comme seuls médiateurs aptes à entrer en contact avec le divin, il favorise le développement de l’aide aux défunts et érige le système clunisien en modèle idéal.

Nourri de la règle de saint Benoît, de la lecture des Pères, c’est en effet un religieux d’une grande sensibilité dont la spiritualité et les vertus permettent de le tenir pour saint. Il sera d’ailleurs très rapidement canonisé après sa disparition en 1049.

Assemblée générale de l’Association de sauvegarde et de mise en valeur du prieuré du Puley suivie d’une conférence

À l’issue de l’AG, Martine Victoroff et Jean Pirou donneront une conférence à deux voix ; ils feront le point sur les dernières recherches et découvertes pour de nouvelles pages d’histoire du prieuré du Puley :

– La demande de sauvegarde du Prieuré  faite à « Monsieur Viollet le Duc, architecte du gouvernement »  ;

– Le Prieuré, un pur joyau roman bourguignon selon tous les critères établis par Christiane Malo-Dickson ;

– Le principe de construction du Prieuré : la « coudée romane« , clef de lecture indispensable ;

 – Les 7 bornes de justice du prieuré en 1263 ;

– Nouvelle hypothèse sur les donateurs-fondateurs du Prieuré du Puley : émanation  du prieuré de Perrecy (-les Forges), qui dépendait de Bourges puis de Saint-Benoît-sur-Loire ?

Autour de Guillaume de Drée, seigneur de La Serrée au temps des guerres de religion par Isabelle Daillant

La famille de Drée s’établit à La Serrée – à Curtil-sous-Burnand, dans la châtellenie de Saint-Gengoux – au début du XVIe siècle, par mariage. Deux générations plus tard, Guillaume de Drée s’engage dans les guerres de religion, et leur survit. Devenu capitaine du château de Saint-Gengoux, il connaît aussi l’époque où catholiques et protestants ont dû réapprendre à vivre ensemble, y compris parfois sous le même toit. Dans son château, on verra aussi apparaître l’un des meilleurs connaisseurs des Indiens du Brésil au XVIe siècle : Jean de Léry.

Nuit des étoiles

Le programme d’observation (si beau temps), dans la cour du château :

  • deux télescopes de la SASL sont prévus ( dobson 400mm et 300mm).
  • Pierre Desvaux sera présent avec un Dobson de sa fabrication.

Le programme en salle :

  • Une exposition par la SASL (société d’astronomie de Saône et Loire)
  • Une exposition photos
  • Une projection video en continu
  • Un exposé sur le système solaire
  • projection en commande à distance de deux télescopes

En cas de ciel couvert : exposé “A la découverte de l’Univers à travers Stellarium”.

Gratuit

« Les vitraux de Taizé de frère Eric de Saussure, un artiste de l’ombre et de la lumière »

Martine Petrini-Poli, docteur-ès-lettres, responsable de la Pastorale du Tourisme en Saône-et-Loire, évoquera les vitraux de Taizé de frère Eric de Saussure.
« Ce qui m’a conduit au vitrail, c’est le rôle essentiel pour moi de l’ombre et de la lumière. Toute notre vie n’est-elle pas ce va-et-vient ? »
Participation libre au profit de la restauration de l’église d’Ameugny.

Lumière du vitrail en Saône-et-Loire

Martine Petrini-Poli, docteur-ès-lettres, responsable de la Pastorale du Tourisme en Saône-et-Loire, retracera l’art du vitrail.
Parcours de l’art du vitrail, de la rosace médiévale, où la forme joue avec la lumière, jusqu’à l’éclipse de l’époque classique. Le néo-gothique flamboyant s’épanouit alors, relayé par les infinies variations de lumière du vitrail contemporain.

Participation libre au profit de la restauration de l’église Sainte-Marie-Madeleine de Tournus.

Le marquis de Foudras (1800-1872) célèbre écrivain cynégétique bourguignon par Julie Wasselin-Dégrange

Ruiné, Théodore de Foudras, célèbre veneur bourguignon, devint écrivain par nécessité. Il nous a laissé une comédie humaine de la chasse où, des souvenirs de son père sous la royauté à ceux qu’il eut lui-même à partir de 1815, année qui le vit commencer à chasser, il réveille « le bon vieux temps » de la noblesse avant la Révolution, ainsi que l’époque mouvementée qui suivit l’épopée napoléonienne… récits picaresques où, sans tomber dans l’écueil d’explications trop techniques, il dépeint la vénerie et ses protagonistes hauts en couleur dans la France des XVIIIe et XIXe siècles.

Voyage en Moyen Âge 2 par Elisabeth Chevau

Elisabeth Chevau présentera le deuxième « Voyage en Moyen Âge », qu’elle pourra ensuite dédicacer.

Nos yeux se posent chaque jour sur ces lieux de longue mémoire que sont nos villages. Ils se posent aux confins de deux anciens pagi médiévaux, celui de Chalon, pagus Cabillonensis, celui de Mâcon, pagus matisconensis où régnèrent comtes et évêques. En nos villages se fixèrent des lignages qui, dans les années 1050, prirent le nom de la terre dont ils étaient les maîtres éminents. Aux racines de nos villages décrits par les modernes PLUi(s), bat le cœur ancien des villae d’autrefois, invitation à un nouveau « Voyage en Moyen Âge.

Conférence des Vendredis de Saint-Clément : « Allez les vers ! : des vers de terre et des hommes »

Conférence de Gérard Ferrière, conseiller auprès du Président du Museum national d’Histoire naturelle,  et qui a effectué des recherches pendant plusieurs années sur le rôle des lombriacés.
Les vers de terre sont connus de tous. L’agriculteur, le jardinier mais également le citadin les rencontrent et constatent leurs activités. Mais toutes ces personnes savent-elles que, comme le disait Darwin, « aucun autre animal n’a joué un rôle si important » ?
Les sols, constituants majeurs de la planète et de ses écosystèmes, sont en permanence remodelés par l’action des vers de terre. Ils représentent la première biomasse animale.
La conférence  proposera une synthèse novatrice sur les connaissances relatives aux vers de terre et leur importance dans la nature.

Entrée : 5 €, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

https://www.stclement-patrimoine.org

La médecine égyptienne au temps des Pharaons par Gérard Sarras

L’Égypte fascine par ses paysages, ses monuments couverts de hiéroglyphes, par ses habitants vantés par les voyageurs grecs comme Hérodote ou Diodore de Sicile pour leur médecine et leurs médecins.
Aujourd’hui les archéologues déchiffrent l‘écriture, étudient bas-reliefs et fresques décrivant la vie quotidienne et reconnaissent les différentes pathologies, aidés par la radiologie ou la génétique.

Conférence des Vendredis de Saint-Clément : « Itinéraire iconographique de saint Vincent en Saône-et-Loire »

 » Itinéraire iconographique de saint Vincent en Saône-et-Loire : du diacre de Saragosse au patron des vignerons, et à la dédicace des cathédrales de Mâcon et Chalon-sur-Saône », avec Martine Petrini-Poli, docteur ès lettres, professeur émérite de lettres en classes préparatoires HEC à Lyon, responsable de la Pastorale du Tourisme en Saône-et-Loire.

L’itinéraire iconographique de saint Vincent nous fera découvrir les sources littéraires de ce diacre et martyr espagnol du IIIe siècle, les cathédrales Saint-Vincent du diocèse, son culte en Espagne et en Europe, encore bien vivant en Saône-et-Loire comme patron des vignerons.

Entrée : 5 €, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

https://www.stclement-patrimoine.org

Conférence des Vendredis de Saint-Clément : « Géologie et noms de lieux-dits autour de Saint-Clément : Beluse, Gourle, Chailloux, Couères »

Conférence des Vendredis de Saint-Clément,  avec Gilles Valentin-Smith, ingénieur agronome, passionné par les liens entre nature et histoire en Saône-et-Loire.
Les noms de lieux-dits non habités, ou micro-toponymes, ont une ancienneté de plusieurs siècles. Leur permanence n’est pas seulement due au caractère conservateur du monde rural : ils étaient l’outil majeur des droits fonciers à des époques où les cartes parcellaires n’existaient pas. Beaucoup ont été repris sur le cadastre dit « napoléonien ».
Pour plus de détails, consulter : Géologie et noms de lieux-dits autour de Saint-Clément

Entrée : 5 €, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

https://www.stclement-patrimoine.org

Soirée Ethiopie à Tournus

18h : conférence de Marie-Laure Derat « Lalibela, un autre Moyn Âge »

Une fois n’est pas coutume, le CIER s’aventure hors d’Europe à la rencontre d’un autre Moyen Age, d’un autre christianisme. En Ethiopie ! Découvrez Lalibela et ses églises rupestres, creusées dans le roc !

À la charnière des XIIe et XIIIe siècles, tandis qu’en Europe occidentale l’art gothique s’apprête à succéder à l’art roman, dans la cité éthiopienne de Lalibela située à plus de 2 500 m d’altitude, le roi fait tailler dans la roche 11 églises chrétiennes de rite orthodoxe. Ces églises ont été creusées sous le niveau du sol. Plusieurs d’entre elles sont encore en activité et reçoivent chaque année la visite de nombreux pèlerins.

Depuis 1978, le site de Lalibela est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

19h30 : buffet (uniquement sur réservation préalable)

 

20h30 : film de Pierre-Yves Bouvet « Ethiopie, lumières de la terre et du ciel »

Un voyage fascinant dans la mystérieuse Éthiopie pour découvrir des sites aussi diversifiés et contrastés que les régions montagneuses du Simien et du Tigré, les vallées reculées de l’Omo et du Grand Rift (l’un des berceaux de l’humanité), les déserts inhospitaliers et les volcans du pays Afar.

La richesse des échanges avec la diversité des populations, des ethnies et des tribus, la découverte de leurs cultures et de leurs traditions multiples.

Un voyage enchanteur dont on ne sort pas tout à fait indemne et dont la magie élève l’âme et procure une émotion profonde.

Restauration des albâtres du palais Jacques d’Amboise

Frédéric Didier, Architecte en Chef des Monuments Nationaux, évoquera lors de cette conférence la campagne de restauration exceptionnelle des albâtres des deux pavillons du palais Jacques d’Amboise à Cluny.
Édifié à la fin du 15e siècle par l’abbé qui lui donna son nom, le palais Jacques d’Amboise à Cluny comprend deux pavillons aux décors rares sculptés en albâtre.
Malgré des restaurations engagées sans doute dès le 18e, puis aux siècles suivants, les blocs d’albâtre d’origine sont peu nombreux et les blocs de substitution ont été posés sans que les caractéristiques stylistiques ou décoratives anciennes soient respectées.
Une étude a montré la fragilité de l’albâtre employé à l’extérieur due au matériau lui-même et à une incompatibilité chimique entre l’albâtre et les mortiers de remplissage plus récents.
Le projet engagé en 2021 propose la restauration de ces décors rares. Une partie des pierres médiévales non conservables in situ seront remplacées par des copies en albâtre et les originaux présentés au musée.
Les recettes seront reversées en faveur de cette restauration, via la Fondation du Patrimoine.

Billetterie sur place; Plein tarif : 8€ – Tarif réduit ( étudiants, chômeurs, etc.) : 4€

GÖBEKLI TEPE Le tertre sacré par Henri Galland

Depuis sa découverte en 1995 au sud-est de la Turquie, ce site a livré de nombreux piliers mégalithiques élevés il y a 12 000 ans soit 5 000 ans avant les menhirs de Carnac, 7 000 ans avant les pyramides. Bâtis par des chasseurs-cueilleurs, la plupart sont couverts de bas-reliefs animaliers et constituent une énigme : une révolution religieuse aurait précédé la révolution agricole. Göbekli Tepe nous montre que les changements socio-culturels seraient venus en premier et l’agriculture plus tard.

Ukraine : Savoir pour comprendre la situation actuelle par E.Chevau, M. Dégrange, P. Rougelet

Pour répondre à l’actualité, nous vous proposons une conférence en soutien et au bénéfice de l’aide humanitaire aux Ukrainiens.
Elisabeth Chevau, Présidente de la SEHN, nous rappellera nos liens anciens avec ce peuple grâce à Anne de Kiev qui fut reine de France en épousant Henri 1er au XIe siècle, Patrick Rougelet ancien responsable du bureau des Pays de l’Est au S C T I P (Service de Coopération Technique International de Police) de 1990 à 1993 nous apportera son témoignage et quelques clés historiques permettant de comprendre ce conflit, Michel Dégrange, docteur en psycho-sociologie, proposera une analyse psychologique de la situation actuelle.

Dossier d’information : 2022 SEHN Ukraine

Libre participation dont la totalité sera remise à la Croix Rouge

Conférence – Castrum Lordo

L’association présente le projet et fait le point de ses réalisation : la sauvegarde, mise en valeur architecturale, historique et culturelle du château situé sur la colline de Lournand.
L’association exploite une vigne. La vente des bouteilles finance les matériaux nécessaires à cette restauration.

Entrée libre.

Journées biodiversité et patrimoine viticole

Les journées 2022 auront pour thème : ‘’ Effervescences ’’

Le thème choisi cette année est à mettre en relation avec l’expérimentation d’une cuvée « effervescente » issue de la vendange 2020 de notre collection d’anciens cépages, ainsi que des 200 ans de l’arrivée de la méthode champenoise en côte Chalonnaise.
Ces journées seront l’occasion de revenir bien entendu sur les vins effervescents, les fermentations, l’effervescence des écosystèmes, tout en nous interrogeant sur le renouveau des vignobles (voire de certains vins) ou de certaines pratiques … Sans oublier notre patrimoine régional comme le lien avec Pasteur.

Ainsi, nous attendons, comme les années précédentes, la présence d’une quinzaine de conférenciers.
L’exposition « Colette et le vin » sera également accrochée pour l’occasion.

Plus de détails sur http://www.pontus-de-tyard.com/agenda

Les monuments funéraires médiévaux

Quel rôle religieux, sociétal et spirituel jouaient les monuments funéraires médiévaux ? Guillaume Grillon a fait de ces éléments longtemps négligés par les historiens son sujet d’étude. Il est docteur en histoire, attaché à l’Université de Bourgogne – l’UMR 6298 ARTEHIS et nous donnera des clés pour comprendre les monuments funéraires médiévaux du Tournugeois.

Cette conférence clôt le cycle de conférences données à l’occasion du centenaire de la mort de Jean Martin.

Les voies romanes en Occident et à Fleurville

Jacques MATTEO, professeur de latin retraité, grand connaisseur de la capitale de l’Italie, et Jean DURIAUD, responsable du Groupe de Recherche Archéologique de Tournus, section de la SAAST, se relaieront pour présenter les multiples facettes de ce sujet.

Après un rapide rappel des origines de Rome, on abordera les méthodes mises en œuvre pour la construction des voies avant la présentation de leurs différentes fonctions et l’évocation de la vie qui les animait. Accompagné de la projection de nombreuses photos, l’exposé sera illustré par des exemples tirés de l’archéologie régionale et une présentation des mosaïques du château de Marigny découvertes récemment.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Colette et le vin – La passion méconnue d’une femme libre par Bertrand Brocard

On savait Colette épicurienne, jouisseuse, gourmande. On connaissait la femme libre et sensuelle, son amour de la nature, des animaux, de la musique, de la bonne chère préparée sans chichis. L’écrivaine, d’origine bourguignonne, avait également une passion pour le vin au cœur de la longue correspondance qu’elle a entretenue avec le négociant Lucien Brocard. Son petit-fils partagera avec nous le contenu de ces 65 lettres inédites qui constituent une véritable célébration du vin.

Une exposition sur le même thème sera présentée au Foyer rural les 19 et 20 mars 2022

Michel Bouillot l’autre œuvre

Suite à la sortie du livre « Michel Bouillot l’émerveilleur – images sacrées » au mois de décembre 2021, son auteur Marie-Aude Poisson donnera une conférence le vendredi 25 février, à l’invitation de l’association « Les Amis du Musée d’Art et d’Archéologie de Cluny », en partenariat avec l’association « Les Amis de Michel Bouillot ».

Tarif normal : 7€ – Adhérents, étudiant, -de18 ans, sans emploi : 4€

Puis le lendemain 26 février, Marie-Aude dédicacera le livre à la librairie de Cluny « Le jardin secret ».

Les registres paroissiaux de Brancion au XVIII° siècle

« Les registres paroissiaux de Brancion au XVIIIème siècle » par Jean Legros et Yves Oudelette

Au XVIIIe siècle, les curés tiennent l’Etat-civil, mais leurs notes vont bien au-delà, des déplacements aux classes sociales. À Brancion le dépouillement a été fait sur tout le XVIIIe, soit 1 314 pages manuscrites. Celles de 1753 à 1792, de la main d’un même curé, Henri SACAZAND, sont l’outil de travail idéal pour pénétrer un peu la vie de nos ancêtres tournugeois du XVIIIe  ! Les conférenciers exposeront les raisons du choix de Brancion et de la période retenue, leur méthode de travail et, bien sûr, leurs résultats.

Images de l’Univers par André Lavarde

La possibilité de lancer des fusées et l’emploi des ordinateurs ont révolutionné l’astronomie. Ces techniques ont permis notamment de recomposer l’image d’astres jusqu’alors accessibles seulement par les plus puissants télescopes. Récréé sur des écrans d’ordinateur, l’aspect du ciel, par ses plus belles images, fait voyager dans l’espace et dans le temps.
Pour répondre aux mesures sanitaires, le pass vaccinal sera vérifié à l’entrée, et nous vous demandons de rester masqués pendant la conférence.

Guillaume de Volpiano, architecte roman

Conférence de Véronique Gazeau, professeur d’histoire médiévale à l’université de Caen, grande spécialiste de Guillaume de Volpiano qui a consacré plusieurs ouvrages à cet important réformateur du tournant de l’an mil.

Moine italien appartenant à l’ordre clunisien, Guillaume a été abbé de plusieurs abbayes bourguignonnes et, clin d’oeil sans doute bien involontaire des évêques de son temps à l’intention de Tournus, il a également été abbé de Jumièges… abbaye fondée par saint Philibert !

Entrée : 5 € (gratuit pour les adhérents)